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La recherche italienne investit dans la bio-informatique

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Decouvrir les anomalies presentes dans les molecules qui provoquent le cancer, grace a un super ordinateur et a un robot permettant de realiser dix fois plus d’experiences que les systemes professionnels. Voila les instruments de la plateforme de bio-informatique de l’Institut FIRC d’oncologie moleculaire (IFOM) de Milan. C’est la deuxieme annee consecutive que l’institut a obtenu 350 000 euro de l’AIRC, l’Association Italienne pour la Recherche sur le Cancer qui a finance en tout, pour le premier semestre 2005, 27,32 Meuros destines a soutenir 386 projets de recherche.
Le physicien allemand, Thomas Schneider, specialise en biologie moleculaire et structurelle, et coordinateur de la plateforme de bio-informatique depuis octobre 2003, sait clairement comment utiliser les fonds mis a leur
disposition : « mon premier objectif est de »consolider« l’equipe de 31 chercheurs qui travaillent dans neuf etablissements italiens », a-t-il declare.
50 000 euro ont deja ete investis pour l’achat d’un super ordinateur relie a 20 terminaux informatiques, qui pourraient arriver a 100 en l’espace d’un mois. Mais cela ne suffit pas, la prochaine etape sera de rendre le logiciel plus accessible et utilisable, et surtout disponible sur Internet. Rappelons que le volume des informations produit chaque jour dans les laboratoires est gigantesque. Grace au robot muni de « nanodispenser », les chercheurs peuvent effectuer en deux ou trois heures environ 2500-3000 experiences en analysant simultanement la structure de trois proteines. L’IFOM a choisi un secteur de recherche tres complexe : l’etude de la structure moleculaire des proteines presentes dans les tumeurs. L’objectif final est de trouver des medicaments qui attaquent les structures « pathologiques » des proteines, celles a partir desquelles se developpe un cancer. C’est la raison pour laquelle nous devons avoir le plus d’informations possibles sur les molecules en question, et ceci grace a une technique particuliere appelee « cristallographie ». Bref, en creant des cristaux de molecules et grace aux millions d’informations elaborees, nous esperons arriver a definir et a differencier la structure proteique saine de la structure « malade ».

Sources : Il Sole 24 Ore - 27/07/05

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