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266 laboratoires a Turin

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La zone de Turin, qui accueille 266 laboratoires (publics, lies a l’Universite, au Conseil National de la Recherche ou au Politecnico), denombres par le rapport « Finance, entreprise et centres de recherche » du Comite local de l’UniCredit et de l’Union industrielle de Turin, a probablement la plus grande densite d’Italie. Ce recensement sera bientot repete dans d’autres regions italiennes.
La lecon a tirer de ce recensement va bien au-dela du niveau local : il faut mettre en reseaux les laboratoires et leurs activites de maniere synthetique et accessible dans un but d’optimisation des recherches. Pour cette zone, des fiches individuelles avec resumes et profils des laboratoires et de leurs competences sont disponibles sur papier et sur deux sites Internet (http://www.unicredit.it et http://www.ui.torino.it), afin de creer des reseaux entre les chercheurs et les entreprises qui, dans de nombreux cas, ne savent pas ce qui se fait ailleurs.
Certes 266 laboratoires, c’est beaucoup, voire trop. S’agit-il de vrais centres de recherches ? Mario Calderini du Politecnico de Turin qui a suivi l’etude assure que oui : « nous avons cite seulement les instituts qui ont des structures physiques dotees d’appareillages et de personnels effectivement actifs. Sont comptabilises des laboratoires de dimensions diverses, certains comptent plus de 50 chercheurs et d’autres en ont seulement deux ».
Quant au probleme du financement, le secteur des « venture capital » est tres reduit. Pourtant son role serait important parce qu’il s’agit de financer les entreprises non sur la base de garanties reelles, mais de parier sur des idees innovantes de chercheurs et seulement sur celles-ci. UniCredit Banca d’Impresa a un fonds de 100 millions d’euro pour des prets aux jeunes entreprises innovantes sans demande de garanties, mais seulement sur evaluation des idees. (NB : il ne s’agit toutefois pas de « venture capital »
car il n’y a pas de participation actionnaire).
Une proposition a ete relancee a l’Etat par le vice-president de Confindustria, Andrea Pininfarina, qui voudrait un « credit d’impot de 50% pour les projets recherche des entreprises qui innovent en collaboration avec les universites ».

Sources : La Stampa - 20/07/2005

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