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A l'etude des paturages

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Une chercheuse de l’Universite d’Alberta tente de trouver la meilleure
maniere de faire paitre le betail dans les ranchs immenses de l’Alberta.
Maria Didkowsky, etudiante en master, passe une grande partie de son
temps a compter assidument chaque bouchee et chaque pas des cerfs
mulets, bisons et autres wapitis qui paissent a la station de recherche
de l’universite a Kinsella. Ces travaux s’effectuent dans le cadre du
projet « precision ranching » qui a pour but de montrer comment elever
le plus efficacement le betail et autres cervides dans les bois de
trembles luxuriants de l’Alberta. L’objectif du projet est d’etudier
l’impact de differents panachages d’animaux sur le paysage et
l’influence que cela peut avoir sur la production animale. Ceci pourrait
indiquer aux eleveurs comment diversifier le betail pour une production
plus efficace tout en maintenant des paturages sains. Maria Didkowsky
observe les preferences des animaux, ce sur quoi ils marchent, ce qu’ils
mangent, s’ils privilegient l’herbe ou les arbustes. Elle compte leurs
pas pour savoir comment ils se deplacent dans le paysage, restent
vigilants et parviennent a trouver la nourriture qu’ils affectionnent
particulierement. Les penchants affiches par les differentes especes
sont autant d’indices importants quant a l’impact qu’ils vont avoir sur
leur milieu. Les recherches preliminaires ont montre que, ou qu’il soit,
le betail choisit toujours l’herbe alors que les cervides s’adaptent a
leur habitat et grignoteront allegrement arbustes et gazon. Il s’agit
alors de faire paitre le bon animal au bon endroit et au bon moment. En
implantant l’espece la mieux adaptee dans un certain secteur, il est
possible d’obtenir le meilleur du paturage comme de l’animal. De cette
facon, les problemes comme le surpaturage peuvent etre evites.

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