Envoyer à un ami

Biotechnologies : le secteur prive a la traine

↓ Lire le descriptif détaillé plus bas ↓

Biotechnologies : le secteur prive a la traine

↓ Lire le descriptif détaillé plus bas ↓

Accueil > Liens > Actus sciences > Biotechnologies : le secteur prive a la traine

Le secteur prive traine derriere le public. Seuls 53 brevets ont ete deposes entre 2001 et 2005 et les principaux deposants sont l’Universite du Cap (UCT), l’Agricultural Research Council (ARC), l’Institute for Animal Science Science La science est désormais l’affaire de tous. Découvrez la science d’une manière ludique et active. Nous vous proposons d’en découvrir plus sur nos expéditions à la voile, découverte du plancton. and Health Research et le Council for Scientific and Industrial Research, c’est a dire que sur un portefeuille de brevets relativement mince, les entreprises sont quasiment absentes.
Shad Mapetla, patron d’Afrika Biopharma, reconnait que le developpement des biotechnologies dans le pays est un phenomene relativement recent, alors que la plupart des travaux du secteur prive sont confines dans le domaine de la pharmacie.
Iqbal Surve, patron du groupe d’investissement Sekunjalo, admet, apres l’acquisition de Bioclones pour 2,2 millions d’euros, qu’avoir sollicite des investisseurs locaux aurait ete une perte de temps parce que ceux-ci ne comprennent rien au secteur des biotechnologies, alors meme que l’industrie biotechnologique mondiale rapporte 29,6 milliard d’euros/an.
Chris Whitfield, patron de Batswadi Pharmaceuticals, declare qu’il existe des carences importantes dans le marche sud africain. Alors que les Etats-Unis ont approuve 300 produits issus de la biotechnologie et travaillent sur 150 autres, l’Afrique du Sud ne dispose que de 71 produits.
Il existe donc de grandes opportunites pour les compagnies pharmaceutiques qui etabliraient des partenariats internationaux. Cependant, les investisseurs etrangers sont sceptiques sur la capacite du Medicines Control Council (MCC) d’evaluer de nouveaux produits. Le MCC est, en effet, pris dans des reformes structurelles et il pourrait s’ecouler quelque temps avant qu’il ne redevienne operationnel. Entre-temps, les investisseurs etrangers preferent se tourner vers l’Inde ou le Bresil ou les produits seraient plus vite enregistres.

Sources : Pretoria News, 29/09/2006
Redacteur : S. Elmaleh, samuel.elmaleh diplomatie.gouv.fr

Nos partenaires

Voir également