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Cette année encore, ils l'ont vu : le castor

Cette année encore, ils l'ont vu : le castor, grand aménageur des berges des cours d'eau au rôle écologique important. ↓ Lire le descriptif détaillé plus bas ↓

Cette année encore, ils l'ont vu : le castor

Cette année encore, ils l'ont vu : le castor, grand aménageur des berges des cours d'eau au rôle écologique important. ↓ Lire le descriptif détaillé plus bas ↓

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Le séjour au fil de l’Eau consiste à établir un bilan de l’état écologique de la Drôme à partir d’un suivi physico-chimique et biologique de la qualité de l’eau, ainsi que de la cartographie de la présence du castor. Le but étant de s’entrainer au suivi d’un protocole de l’ONCFS qui est adapté aux jeunes participants.
L’objectif est d’effectuer ce bilan le long de la Drôme entre Luc-en-Diois et Saillans. Les résultats obtenus peuvent être comparés à ceux des années précédentes afin de comprendre l’évolution de l’écosystème rivière et de mettre en évidence d’éventuels impacts de l’activité humaine.

En 2021, pour la première fois, le séjour a eu une version « sur centre » pour les plus jeunes. (6-10 ans)
Et figurez-vous que ce sont eux qui ont eu la chance d’observer au piège photo un castor. Flou certes, mais castor tout de même !

Depuis plusieurs années, le castor est un animal qui recolonise la rivière Drôme et ses affluents. Mais sa réapparition a un grand nombre de répercutions sur toute l’écologie de la rivière.

Un peu d’histoire :
Le castor européen est rongeur semi aquatique, célèbre pour construire digues et barrages le long des cours d’eau.
Mais il a bien failli disparaître des nôtres (en France, il en restait seulement une quarantaine en 1905).
En effet, la chasse excessive pour sa fourrure, sa viande et son castoréum a poussé l’espèce au bord de l’extinction au XIXe siècle. Le castoréum est une sécrétion huileuse très odorante produite par les glandes sexuelles situées sous la queue du Castor, servant à marquer le territoire et imperméabiliser le pelage. Cette substance a longtemps été utilisée par l’Homme comme additif alimentaire, en parfumerie mais également en médecine, notamment afin de soulager les migraines.

De nos jours de plus en plus d’espèces sont rares. Les mesures de conservation ponctuelles et spécifiques pour ces espèces ne contribuent souvent pas à la conservation de la biodiversité au sens le plus large et des écosystèmes. Mais il a été montré que la conservation et la gestion du castor peut, elle, contribuer à la conservation d’espèces rares spécifiques mais aussi à la conservation d’écosystèmes entiers. (Rosell et al. 2005)

Si vous souhaitez mieux connaître et comprendre cette espèce, venez vivre l’aventure des séjours Au fil de l’eau ! https://www.vacances-scientifiques.com/+-Au-Fil-de-l-Eau-PERCEPTION-+.html

Et si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à consulter l’article complet et/ou nos fiches pédagogiques sur le site https://www.osi-perception.org

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