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Le principal agent de lutte biologique est inefficace sans l'aide des micro-organismes de la flore intestinale de l'insecte cible

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Decouverte en 1911, la bacterie Bacillus thuringiensis est utilisee
largement comme insecticide depuis les annees 1950 ; c’est aujourd’hui le
premier agent de lutte biologique contre les ravageurs des cultures, en
particulier les chenilles de Lepidopteres. En outre, les plantes
transgeniques possedant le gene de la toxine de cette bacterie sont les plus
plantees parmi les plantes genetiquement modifiees.
Bien que cette bacterie et la toxine qu’elle fabrique aient ete etudiees
depuis de nombreuses annees, le mecanisme d’action reste assez mal connu.
L’hypothese communement admise suppose que la toxine perfore les cellules
intestinales de l’insecte, conduisant a la lyse de ces cellules, et a la
mort de l’insecte qui arrete de se nourrir, ou bien que dans certain cas, la
mort peut etre provoquee par une infection generalisee par la bacterie.
Une nouvelle etude a paraitre prochainement dans les Proceedings of the
National Academy of Sciences, conduite par le Pr Handelsman du departement
de pathologie vegetale de l’Universite du Wisconsin a Madison, montre que
Bacillus thuringiensis a besoin des micro-organismes de la flore intestinale
de l’insecte pour etre letal. La destruction de la flore intestinale native
des chenilles ravageuses par des antibiotiques annule les effets mortels de
Bt. Cependant le role exact joue par les micro-organismes reste encore a
decouvrir.
L’application directe de ces resultats serait une optimisation de l’effet
insecticide de Bt en jouant sur les micro-organismes. A plus long terme, la
comprehension du mecanisme de mediation entre la toxine et les
micro-organismes de l’hote pourrait avoir des implications medicales s’il se
retrouve dans certains types d’infections humaines.

Pour en savoir plus, contacts :
http://www.plantpath.wisc.edu/fac/joh/joh.htm
Sources : - http://www.news.wisc.edu/12934.html

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