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Les biologistes espagnols revelent le genome du microorganisme le plus petit au monde

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C’est presque la plus petite expression de la vie, avec 416 paires de bases
azotees dans son chromosome et seulement 362 genes. Nommee Buchnera
aphidicola, cette bacterie va faire considerablement evoluer la biologie
evolutive. Elle donne en effet un debut de reponse a cette question : Quel
est le nombre minimum de genes pour qu’une cellule vive ?
L’equipe de Amparo Latorre (de l’institut de Cavanilles de biodiversite et
de biologie evolutive de l’universite de Valence) a publie dans Science Science La science est désormais l’affaire de tous. Découvrez la science d’une manière ludique et active. Nous vous proposons d’en découvrir plus sur nos expéditions à la voile, découverte du plancton. une
etude sur cette bacterie qui a etablit une relation symbiotique avec les
pucerons que l’on rencontrait il y a 210 millions d’annees. Le puceron
offrait un milieu agreable a vivre tandis que la bacterie lui administrait
en echange des acides amines essentiels pour sa subsistance. La bacterie a
cependant evolue, entamant une reduction genomique. Ce processus etudie
depuis peu se retrouve chez les bacteries s’etant introduites dans un
organisme eucaryote qui vont alors perdre des genes.
Ces genes, identiques a ceux de l’hote, sont en effet devenus inutiles et
disparaissent.
L’etude de ces reductions de genome devrait permettre de comprendre pourquoi
un microorganisme qui s’introduit dans une cellule se transforme soit en
parasite (pathogene)soit en symbiote.
L’equipe avait deja sequence le genome de differentes especes de la bacterie
B.Aphidicola mais leurs nombres de genes tout comme leurs nombres de base
etaient plus eleves.
Cependant, la decouverte la plus remarquable est que B.Aphidicola, a la
difference des trois autres organismes decouverts precedemment, a perdu tous
les genes impliques dans la synthese du tryptophane, l’un des acides amines
que la bacterie fournit a son hote dans sa relation symbiotique et qui lui
est indispensable pour survivre. Latorre a explique que la bacterie
survivait grace a une autre bacterie, Serratia symbiotique, elle aussi
productrice de tryptophane.
Par ailleurs, les chercheurs ont decouvert que les genes de BCc etaient
« anormalement acceleres ». Tout paraissait indiquer que la mort de la
bacterie etait proche.
Un des secrets que cacheraient les genomes les plus reduits sont les genes
essentiels, ceux qui sont indispensables a la vie.
Nous avons compare les genomes reduits et sequences et propose un minimum de
203 genes. Tout ce que l’on sait c’est que tous les genes universels sont
impliques dans le metabolisme de l’ARN, les genes ribosomaux.

Pour en savoir plus, contacts :

  • Parque Cientifico de Paterna - Institut Cavanilles de Biodiversitat i
    Biologia Evolutiva - Poligono La Coma s/n - 46980 Paterna - Tel : +34 963 54
    36 52 - Fax : +34 963 54 36 70 - email : biodiveruv.es
  • Amparo Latorre Castillo - Tel : +34 963 54 36 49 - email :
    amparo.latorreuv.es
    Sources : Diariomedico.com, 13/10/2006
    Redacteur : Denis Herail, service.scientifique ambafrance-es.org

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