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Les patients atteints de maux mineurs n'engorgent pas les urgences

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La croyance populaire veut que des gens ne souffrant apparemment que de
problemes mineurs encombrent les urgences des hopitaux, empechant les
patients plus gravement malades d’etre soignes promptement.
Mais une etude des urgences d’hopitaux en Ontario menee par l’Institut de
Recherche en Services de Sante vient contredire cette perception : les
chercheurs ont constate que les patients souffrant de problemes peu
complexes, comme une grippe, une cheville foulee ou un doigt coupe n’ont pas
beaucoup d’impact sur le delai d’attente moyen.
Essentiellement, les patients souffrant de maux mineurs ne semble pas
constituer un facteur significatif d’engorgement des urgences, affirme
l’auteur de l’etude, le docteur Michael Schull, du Sunnybrook Health
Sciences Centre, a Toronto.
A partir de dossiers medicaux, le Dr Schull et son equipe ont analyse 4,1
millions de visites dans 110 salles d’urgence d’hopitaux entre avril 2002 et
mars 2003, afin d’etablir jusqu’a quel point les patients a "faible
complexite", c’est-a-dire ceux qui etaient classes comme des cas moins
urgents ou non urgents, affectaient la duree moyenne d’attente pour les
autres patients, plus gravement malades, et la longueur du delai que ces
patients plus mal en point devaient subir avant de voir un medecin.
Les chercheurs ont constate que pour chaque tranche de 10 patients atteints
de problemes medicaux mineurs arrivant au cours de n’importe quelle periode
de huit heures, il ne s’ajoutait que 5,4 minutes, en moyenne, au temps de
sejour des patients plus gravement atteints, et que 2 minutes, en moyenne,
au delai que ces memes patients subissaient avant de voir un medecin.
Ces resultats etaient semblables quelle que soit la taille de l’urgence, que
l’institution soit un hopital universitaire ou prive.

Sources : Presse canadienne, Toronto Star
Redacteur : Dr. Michael Schull - email : mjs @ ices.on.ca

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