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Neobrain - Proteger le cerveau des prematures

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Les prematures viennent au monde a un moment crucial du developpement de leurs cerveaux, dans les trois derniers mois de la grossesse. En consequence, certains d’entre eux auront des troubles de l’attention, des difficultes d’apprentissage, voire -plus rarement- de severes handicaps :
15% des prematures (et 80% des prematures de moins de 1kg) presentent des dommages cerebraux, soit 60.000 enfants sur les 400.000 prematures nes en Europe chaque annee.
La Clinique universitaire de pediatrie et de medecine juvenile de l’Universite d’Innsbruck, la societe Biocrates Life Sciences et les 11 autres partenaires du projet europeen Neobrain (’Neonatal Estimation of Brain Damage Risk And Identification of Neuroprotectants’) entendent minimiser les eventuelles consequences neurologiques d’une naissance trop precoce, en reperant au plus tot les dommages cerebraux grace a des biomarqueurs (identifies par une etude clinique sur des enfants nes avant la 28e semaine d’amenorrhee), puis en developpant des therapies preventives ou regeneratives a destination des prematures, voire en developpant de nouveaux medicaments afin de proteger et de soigner au mieux leurs cerveaux.
Des essais sur l’animal ont deja montre que l’administration de substances stimulant la liberation de cellules-souches de la moelle osseuse (G-CSF,
SCF) reduisait de 30 a 50% la taille des lesions cerebrales, et en particulier des lesions de la substance blanche (ou leucomalacie periventriculaire).
Notons par ailleurs que, au dire des neonatalogues autrichiens, le nombre de naissances prematurees pourrait etre significativement reduit, a condition de mettre en place une serie de mesures : systematiser la recherche d’infections chez la femme enceinte et -le cas echeant- proposer des traitements par antibiotiques ; reduire le nombre d’embryons implantes suite a une fecondation in vitro ; proposer comme en France trois echographies (a la 10e, a la 20e et a la 30e semaine), au lieu de deux actuellement ; aider les femmes enceintes a reduire leur consommation en alcool et en tabac ; et assurer le suivi des patientes a risques dans des centres specialises en neonatalogie.

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