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Peur des attaques biologiques : le Spallanzani bis va bientot naitre

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A l’hopital Spallanzani de Rome, a cote du pavillon moderne qui accueille
les malades de l’hepatite, tuberculose et Sida, sera ouvert d’ici quelques
mois un « Spallanzani bis ». Il s’agit d’un batiment hyper-technologique pour
la lutte contre les epidemies et le bio-terrorisme.
Pour le moment, il s’appelle le "Departement d’hospitalisation a isolement
eleve". C’est la que seront soignes les patients touches pas des virus comme
l’Ebola, le Sras et le Sida. Les services d’assistance seront en relation
etroite avec des laboratoires qui etudieront bacteries et microorganismes
tueurs.
"Il s’agit d’une reponse concrete a la fuite des cerveaux italiens a
l’etranger" a voulu souligner le Ministre de la Sante Francesco Storace, qui
a inaugure hier le service de reanimation de l’hopital Spallanzani, dote de
20 lits. "Il s’agit d’une des rares structures en Italie qui n’a pas de
liste d’attente - rappelle Raffaele Perone Donnorso, commissaire
extraordinaire de l’hopital. Depuis trois ans, les bilans sont inchanges, et
nous avons augmente le nombre de malades soignes, mais il nous faut d’autres
dons pour terminer le second Spallanzani".
Au sein de la structure, un nouveau tunnel a egalement ete ouvert afin
d’unifier l’unique laboratoire italien de recherche de « protection 4 »,
c’est-a-dire « les environnements les plus importants et les plus a risques »,
precise Perrone Donnorso. La lutte contre les epidemies et les menaces
bio-terroristes sera ainsi certainement au centre du sommet des pays du G7,
plus le Mexique, qui aura lieu probablement a Rome a l’automne. A
l’interieur du Spallanzani, on trouve encore les barrieres antichar qui ont
ete installees il y a deux ans pour la protection des laboratoires de
recherche extremement surveilles. La peur d’attaques terroristes n’est plus
aussi elevee comme au cours des annees precedentes, mais les chercheurs
poursuivent leurs etudes et analyses sur le bio-terrorisme et la
cryoconservation de materiaux vitaux, comme des embryons et des virus
letaux.

Sources : Il corriere della sera - 08/06/2005

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