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Un medicament contre le VIH obtient des resultats spectaculaires dans le raitement de maladies generatrices de suicide cellulaire

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Un medicament utilise jusqu’alors pour controler les infections au VIH,
s’est revele prometteur dans le traitement de maladies non virales
allant de l’insuffisance hepatique a l’accident vasculaire cerebral.
L’equipe de recherche, composee de chercheurs de l’Universite d’Ottawa,
du Conseil National de Recherches du Canada et d’autres partenaires
internationaux, a travaille sous la direction du Docteur Andrew Badley.
Les resultats figurent dans l’edition de juin 2005 du Journal of
Clinical Investigation. Les chercheurs ont demontre que le nelfinavir
(NFV), un des nombreux medicaments inhibiteurs de la protease qui
interrompt la croissance virale, intervient aussi dans l’apoptose, un
processus naturel a l’interieur des cellules qui les incite a "se
suicider". Le docteur Steffany Bennett, une des chercheuses de
l’Universite d’Ottawa rattachee a ce projet, precise qu’il avait deja
ete prouve, a partir d’etudes sur cultures cellulaires, que le NFV
bloquait la mort programmee dans les cellules sanguines. Toutefois, son
action sur des animaux atteints de maladies ou de dysfonctionnements
dans lesquels cette mort « programmee » des cellules joue un role
primordial, n’avait jamais ete revelee jusqu’alors. Le docteur Andrew
Badley, a, en effet, demontre que le NFV pouvait etre utilise pour
traiter des modeles souris qui simulaient l’insuffisance hepatique et la
septicemie accompagnee de choc toxique. Par ailleurs, le NFV peut aussi
ameliorer le retablissement apres un accident vasculaire cerebral.
Toutes ces maladies se distinguent par une mort cellulaire generalisee
due a l’apoptose et, dans tous les cas, une amelioration considerable a
ete notee apres l’administration du medicament. Les chances de survie
ont pu etre augmentees de 20% a 70%. Les recherches ont aussi montre que
le NFV agit en maintenant l’integrite de la mitochondrie. Cela a souleve
l’interet de l’industrie car le NFV pourrait interrompre l’apoptose a un
niveau assez « profond » du metabolisme, ce qui le rend interessant dans
le traitement de la maladie. Par ailleurs, leurs resultats traitent
aussi du fonctionnement du medicament au niveau moleculaire. Un travail
effectue par une equipe du CNRS, en France, indique que le NFV preserve
le gradient electrochimique de la mitochondrie en arretant
l’infiltration de certaines molecules qui declenchent la mort cellulaire
dans le cytoplasme de la cellule.

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