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Une equipe du Centre de recherche de l'Hopital Laval ameliore l'usage d'un appareil de detection pour armes bacteriologiques

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Une equipe du Centre de recherche de l’Hopital Laval (Quebec) vient de raffiner l’interpretation qu’on peut faire des donnees obtenues a l’aide d’un appareil de detection pour armes bacteriologiques, developpe par le ministere de la Defense nationale canadien. Les chercheurs ont etabli l’existence d’un lien etroit entre la viabilite d’une bacterie et sa fluorescence intrinseque : les bacteries qui deviennent tres fluorescentes apres avoir ete exposees a un rayonnement ultraviolet sont dotees d’une plus grande viabilite que les bacteries peu fluorescentes, et qu’elles pourraient par consequent poser un plus grand risque pour la sante humaine.
Cette demonstration constitue un appui de taille a une technologie developpee par des chercheurs de la Defense nationale : ils ont mis au point un appareil servant a detecter dans l’air ambiant la presence de bacteries utilisees comme armes biologiques. L’appareil en question, le FLAPS (separateur granulometrique aerodynamique a fluorescence) permet de reperer instantanement la presence de spores de bacteries dotees de fluorescence intrinseque. Il restait cependant a etablir que les spores fluorescentes constituaient une plus grande menace pour la sante humaine, ce qui vient d’etre fait : les bacteries tres fluorescentes sont 1,7 fois plus promptes a se multiplier lorsqu’on les place dans un milieu de culture approprie et elles possedent aussi d’autres caracteristiques cellulaires temoignant d’une plus grande viabilite que les bacteries peu fluorescentes.
La Defense nationale recourt au FLAPS pour suivre en temps reel l’evolution des concentrations de spores de bacteries dans l’air ambiant de facon a proteger la sante de troupes deployees en territoire hostile contre d’eventuelles attaques bacteriologiques.
Le FLAPS ne permet pas de determiner si les bacteries presentes dans l’air sont pathogenes ou inoffensives, mais il recherche une elevation brusque et anormale du nombre de spores de bacteries dans l’air, qui pourrait correspondre a une attaque bacteriologique. A present, en plus de connaitre la concentration de spores de bacteries dans l’air, les utilisateurs ont une meilleure appreciation de leur viabilite et du risque qu’elles posent pour la sante humaine.

Contacts :
Christian Laflamme, Daniel Verreault, Sophie Lavigne, Luc Trudel et Caroline Duchaine, du Centre de recherche de l’Hopital Laval Sources : Jean Hamann - Au fil des evenements, 23/06/2005 - Universite Laval http://www.scom.ulaval.ca/Au.fil.des.evenements/2005/06.23/detection.html
Redacteur : Nicolas Vaslier MONTREAL, nicolas.vaslier diplomatie.gouv.fr

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