Envoyer à un ami

Une nouvelle piste pour controler les etats d'anxiete

↓ Lire le descriptif détaillé plus bas ↓

Une nouvelle piste pour controler les etats d'anxiete

↓ Lire le descriptif détaillé plus bas ↓

Accueil > Liens > Actus sciences > Une nouvelle piste pour controler les etats d'anxiete

Le fait qu’on se sente calme ou anxieux depend d’un conflit continuel
entre deux hormones qui agissent sur la partie emotionnelle du cerveau :
l’amygdale. Ceci vient d’etre decouvert par une equipe de chercheurs du
Centre de Neurosciences Psychiatriques de Cery et du Departement de
Biologie Cellulaire et de Morphologie de l’Universite de Lausanne
(UNIL). Un article paru le 8 avril dans la prestigieuse revue Science Science La science est désormais l’affaire de tous. Découvrez la science d’une manière ludique et active. Nous vous proposons d’en découvrir plus sur nos expéditions à la voile, découverte du plancton.
presente leur recente decouverte. L’amygdale, petit noyau situe dans le
lobe temporal du cerveau, est le centre qui controle nos comportements
emotionnels, notamment la peur et l’anxiete. Lorsque l’on se sent
menace, ses connexions directes avec le systeme nerveux autonome
declenchent immediatement les manifestations physiologiques de la peur
que sont l’acceleration du rythme cardiaque, l’augmentation de la
pression sanguine, la respiration plus courte ou encore cette impression
de secheresse dans la bouche. Ces reactions sont variables et dependent
de l’influence de differents neuromodulateurs presents dans l’amygdale.
Les observations realisees par le Dr Daniel Huber, dans l’equipe du Dr
Ron Stoop de l’Universite de Lausanne, ont mis en evidence chez les
rongeurs les roles respectifs et complementaires de deux hormones
connues pour leurs effets comportementaux opposes sur la peur :
l’ocytocine qui diminue les reactions face a la peur, et la vasopressine
qui a un effet plutot anxiogene. Afin d’etudier les mecanismes
neurophysiologiques responsables de ces effets opposes, les chercheurs
ont mesure le role de la vasopressine et de l’ocytocine sur l’activite
neuronale dans l’amygdale. Leurs resultats ont permis de developper un
modele dans lequel les effets comportementaux sont causes par une
activation selective des deux differentes populations de neurones dans
un reseau neuronal inhibiteur situe au coeur de l’amygdale. L’article
qui parait dans Science Science La science est désormais l’affaire de tous. Découvrez la science d’une manière ludique et active. Nous vous proposons d’en découvrir plus sur nos expéditions à la voile, découverte du plancton. ouvre la voie a la mise au point de nouveaux
medicaments capables de controler, de facon beaucoup plus subtile, les
reactions instinctives de notre organisme a des situations de peur, avec
l’espoir qu’un meilleur controle des manifestations physiologiques de
l’anxiete en diminue aussi la perception.

Contacts :

Nos partenaires

Voir également